Mathieu Van Der Poel s’est adjugé deux monuments du cyclisme en gagnant Milan Sanremo et Paris Roubaix. Ils ne sont que trois à avoir réalisé ce doublé.
A Sanremo, il a couru avec le panache qui le caractérise. Il avait de merveilleux adversaires en la personne de Van Aert, Pogacar et Ganna. Cela a donné un suspens extraordinaire ! Son attaque dans le Poggio était tranchante. La chasse à l’homme, derrière VDP, ne servait à rien, puisque son efficacité allait le propulser en vainqueur sur la via Roma.
Dans la campagne roubaisienne, pétri de confiance, Van Der Poel exécutait ses adversaires avec la précision d’un chirurgien méthodique. Van Aert, en sursis, était éliminé sur crevaison.
Dire que ces deux adversaires se connaissent depuis leurs 15 ans et occupent les deux premières places du championnat du monde de cyclo-cross ! On comprend mieux leur habileté dans les trajectoires.
C’était un bonheur d’assister à des courses si denses, engagées, pleines de rivalités et de rebondissements. Plus que le résultat, la manière de gagner ou perdre a son importance. Ce ne sont pas Adrie Van Der Poel, ni Raymond Poulidor qui nous démentiraient.
BC